Qu'est ce que le burn-out?
Le
burn-out est un syndrome d'épuisement professionnel,
désignant un état de fatigue émotionnel, mental, physique.
Il existe différents degrés de gravité.
C'est une
usure à petit feu qui fait qu'un jour, on arrive au bout du bout de l'épuisement et on craque, on ne s'est
même pas rendu compte de l'évolution, on perd
contact avec soi-même, on s'oublie, on ne tient plus compte de ses propres
limites et on perd le contrôle.
Quelles peuvent
être les conséquences ?
Les
conséquences peuvent être graves et ne doivent pas être prise
à légère.
Il peut en résulter une dépression grave
avec tentative de suicide, une invalidité...
Quelles personnes
sont le plus touchées par ce syndrome ?
Toutes les personnes peuvent être touché par le
burn-out et toutes les catégories sociales.
Ce n'est pas synonyme d'une personne
fragile car chacun peut être confronté à un burn-out.
Les personnes les plus exposées sont celles qui aiment leur travail, qui s'investissent, qui s'engagent et pour lequel le
résultat est important.
Ils perdent le sens de la valeur du
travail, ils manquent d'autonomie, de reconnaissance.
Quelles peuvent être les raisons ?
Les raisons peuvent variées mais on retrouve des similitudes
d’une personne à l’autre.
Les conditions au travail sont de plus en plus difficiles, les gens ne
sont souvent pas évaluer sur les bons critères, on leur demande de faire mille choses à la fois, d'aller plus vite, de répondre dans un temps record avec les nouvelles technologies, ils sont surchargés de travail et d'informations.
Ils vivent dans un stress permanent et les vacances ne suffisent pas à surmonter la
fatigue.
Il n’existe plus que le travail, il
devient une montagne de soucis,
d’angoisse, on ne pense plus qu’à lui, on n’arrive pas à décrocher, à penser à autre
chose, à se faire plaisir, à penser à soi…
Le burn-out, cause psychologique ?
On pense que la première source du
burn-out est psychologique mais il
est avant tout physiologique.
Le
burn-out et la dépression peuvent se manifester conjointement.
Il n'est pas exceptionnel qu'un burn-out
déclenche aussi des symptômes de la dépression.
La première différence entre la dépression
et le burn-out est que la dépression est plus générale.
Le burn-out est principalement lié au
travail, il découle d'une situation professionnelle.
Quels sont les signes ?
Les
signes associés au
burn-out peuvent être différents
d’une personne à l’autre.
On constate le plus souvent : maux de
tête, grande fatigue ou épuisement, trouble du sommeil, angoisses, troubles
digestifs, acouphènes, repli sur soi, vertiges...
Comment s’est traduit le burn-out pour
moi ?
Pour moi, le burn-out était la chose la
plus difficile que j'ai eu à gérer
dans ma vie physique.
Je pensais que je ne m'en sortirais pas,
je pensais honnêtement que j'allais mourir.
Durant six semaines, je souffrais de maux de tête ou céphalées très
intenses et qui se décrivent à la limite du supportable.
Aucun médicament ne soulageait les douleurs.
Les
vertiges m'ont beaucoup
effrayé. Je tombais sans arrêt et prendre une douche ou faire les choses simples
du quotidien devenait le travail d'un combattant.
Je ne pouvais plus me déplacer, je
devenais dépendante des autres et c'était
difficile à gérer.
Je ne supportais
aucun bruit, même la sonnerie du portable devenait insupportable et le
moindre bruit me faisait sursauter.
Il ne m’était pas possible de visionner la
télévision, d’écouter la radio
même des musiques douces, tout était proscrit.
Je n'arrivais durant plusieurs mois plus à lire car la lecture et le tricot
faisait apparaître les vertiges, la concentration était impossible !
J’étais comme coupée du monde, sans informations
extérieures, sans vie sociale, sans plaisir...
J’avais beaucoup d’insomnie, j’avais souvent l’impression que les nuits ne passaient
pas.
En été, j’ai passé beaucoup de nuits sur
le balcon contemplant les étoiles et j’appréciais
le silence de la nuit qui ne m’agressait pas.
J’étais angoissée sans arrêt ! L’idée
de devoir retourner au travail m’était insupportable.
Les médecins me proposent un traitement chimique pour la
dépression. Je refuse ce traitement car je ne pensais pas souffrir d'une
dépression et je ne voulais en aucun devenir dépendant d'un traitement qui avait de nombreux effets secondaires.
Je me tourne vers des médecines douces et respectueuses
du corps et qui m’aideraient à comprendre les raisons de mon mal-être
physique.
Je cherchais
à trouver des solutions pour aller mieux, pouvoir remarcher sans
tomber.
Les
vertiges traduisent pour
moi un état de grands stress, c’est
comme si la terre se dérobait sous mes pieds, comme si je me trouvais sur des
sables mouvants prêts à être engloutis à tout moment.
Ces vertiges omniprésents ne me quittaient plus les premiers mois (6 mois) même
lorsque j’étais allongée.
Je faisais toujours le même rêve : je
marchais sur un chemin parsemé de trous profonds dans lesquels je tombais et j’avais
du mal à en ressortir.
Au fil des mois, les trous devenaient de
moins en moins profonds et j’arrivais à en sortir plus facilement et un jour le dernier trou
est apparu et le chemin n’en comptait plus.
C’est grâce aux soins énergétiques et leurs bienfaits, que j’ai pu m’en sortir!
(voir soins énergétiques dans la colonne de droite du blog)
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